Dans un monde où le diabète, l’obésité et les troubles métaboliques explosent, il devient crucial de détecter les déséquilibres avant qu’ils ne se transforment en maladies chroniques.
Cet indice est d’autant plus utile que le nombre de diabétiques ne cesse d’augmenter dans notre pays avec les mauvaises habitudes alimentaires, la sédentarité et l’avancement en âge.
C’est là qu’intervient un outil simple mais puissant : l’indice HOMA.
L’indice HOMA permet d’estimer la résistance à l’insuline à partir d’une simple prise de sang à jeun.
Il se calcule à partir de 2 paramètres : La glycémie (taux de sucre) à jeun et l’insulinémie (taux d’insuline) à jeun.
L’insuline est une hormone essentielle qui aide le glucose à entrer dans nos cellules. Lorsque le corps devient résistant à l’insuline, il faut en produire davantage pour maintenir un taux de sucre stable. Ce déséquilibre est le premier signe d’un métabolisme en souffrance.
Un indice HOMA élevé peut précéder un diabète de type II, un syndrome métabolique, des problèmes cardio-vasculaires, le SOPK chez les femmes, la maladie du foie gras …
Souvent silencieuse, la résistance à l’insuline évolue en coulisses. Elle fatigue le pancréas, favorise le gain de masse grasse, perturbe les hormones et augmente l’inflammation bas bruit de votre corps.
La bonne nouvelle est que la résistance à l’insuline est réversible !
A QUI LE CONSEILLER ?
L’Indice HOMA est à conseiller dans les cas suivants :
- Aux personnes ayant un syndrome métabolique : surcharge pondérale, tension élevée, glycémie supérieure à la normale, troubles lipidiques.
- Syndrome des ovaires polykystiques.
- Investigation de l’infertilité chez la femme.
- Hyperandrogénisme.
- Dysfonctionnement hépatique : stéatose hépatique non alcoolique.